Reyre Clément


1807: il fonde à Lyon, le Cercle Littéraire, avec Achard-James, Acher, Ballanche, Breghot du Lut, Coste, Lecourt, Mollard, Passet, Péricaud aîné, Marc-Antoine Péricaud, Rieussec et Ségaud. (Source: Revue du Lyonnais, Lyon 1835, page 329)

En décembre 1831, Clément Reyre fonde avec Chardiny, L. Pons, Elisée Devillas, Chanel, etc... le journal, Le Courrier de Lyon. Leur but est de "neutraliser l'influence hostile du Précurseur, soutenir le principe dynastique de Juillet, et offrir aux fonctionnaires  et aux citoyens calomniés par les feuilles hostiles au gouvernement, les moyens de se défendre et de faire connaître la vérité. Cent cinquante actionnaires pris dans le commerce, les sciences et l'industrie, firent les fonds nécessaires à cette entreprise; les fondateurs veillèrent à ce qu'aucun n'eût un emploi salarié par l'Etat, pour conserver au nouveau journal l'indépendance la plus absolue. (Source: Histoire des insurrections de Lyon en 1831 et en 1834, JB Monfalcon, Lyon, 1834, page 159)

Fin 1832, Clément démissionne de son poste de Maire de La Guillotière. Il est remplacé le 14 décembre par Leguillier.
Cliquez pour agrandir l'imageEn avril 1834, la ville de Lyon est secouée par une nouvelle insurrection de Canuts.

Clément participe à la répression en dénonçant un des émeutiers: Jean-Baptiste Decoeur. Ce dernier, âgé de trente six ans, ouvrier en soie, né  dans l'ain, à Size, habite aux Brotteaux, au n°1 de la rue de Condé, dans un immeuble appartenant à Clément.

Ainsi "une lettre, datée du 16 avril et signée Clément Reyre  (propriétaire de la maison habitée par Decoeur), signala cet homme comme ayant tiré, à plusieurs reprises, de sa fenêtre, sur la troupe. Le 17 avril, Decoeur fut arrêté. Interrogé le 21, il nia les faits à lui imputés, et dit: "Je n'ai point touché de fusil". Vially, témoin, portier de la maison, déclara que, passant devant les latrines, il vit Decoeur, armé d'un fusil, s'y cacher; que lui ayant dit: "Que faites-vous là...?" Decoeur ne répondit rien; que, quelque temps après, lui, témoin, apprit que des coups de feu avaient été tirés soit des toits de la maison qu'il habite, soit de ceux de la maison voisine. Le sieur Clément Reyre, entendu, a déclaré n'avoir écrit sa lettre qu'àprès avoir su par Vially et lui avoir fait répéter à plusieurs reprises qu'il avait vu Decoeur tirer sur la troupe; il ajoute que Decoeur s'absenta pendant deux jours après les évènements." (Source: Affaire du mois d'avril 1834, Rapport fait à la Cour par M Girod (de L'Ain), 1834, imprimerie royale, pages 284 et 285)
   

mise à jour:  mardi 12 février 2013Cliquez ici pour vous abonner à ce flux RSSPour me contacter: postmaster@st-antonin.fr